samedi 28 février 2009

Safaga diving week

De retour de notre semaine sous l'eau et ravis. Ravis de l'organisation sans faille du séjour et de la beauté des plongées. C'était la 2e édition pour moi, la 1ere remontant à 2003. Avec la crainte de ne plus avoir l'effet de surprise ou que les sites seraient plus abîmés. Il n'en est rien, toujours aussi saisi par la diversité et richesse des fonds sous marins, aussi bien niveau flore que faune. Ça grouille toujours autant de vies et de couleurs. Tortues, Napoléons et barracudas pour le gros. Et l'aquarium exotique pour le reste. Safaga a su resté un haut lieu de la plongée mais à échelle humaine et c'est tant mieux. On y plonge comme on plongeait sur Sharm El Check il y a des dizaines d'années. Jusqu'à quand ? La pression de plongée n'est pas sans effet au fil des années. De toute façon, à part plonger, il n'y a pas grand chose à faire pour un touriste lamba à Safaga. Juste derrière la ville, le désert sur des kms, et dans la ville, on se croirait parfois à Beyrouth... Bref le beau est réellement en mettant la tête sous l'eau. C'est là que le caisson étanche devient indispensable... Il va falloir y penser.
Vol régulier Transavia parfait, à l'heure, c'est rare quand on va en Egypte avec les charters habituels. Accueil à l'aéroport par Fred, 45min de minibus pour rejoindre l'hôtel à Safaga. L'hôtel, la bonne surprise, ou plutôt la pension. Petit hôtel "Toubia" tenu par Hakim, le maître des lieux, loin des gros hotels clubs impersonnels, tout près de la Marina. Un confort sommaire mais bien suffisant pour le temps passé sur place et surtout des Égyptiens sympathiques et une très bonne table. Toute le monde mange d'ailleurs à la même table, façon auberge espagnole, à la bougie. Très très sympa. Repas autour de discussions plongée forcément. Le tout pour un tarif imbattable. A recommander pour plongeur routard fuyant les usines à touristes. Chambres vues sur mer. Seul inconvénient à la vie locale, à 300m de la mosquée, le 1er appel à la prière à 4h30 du matin réveille quelque peu...
Après une première journée pour prendre ses marques, on attaque le gros du morceau le lendemain. Journée sur le bateau, au rythme de 2 plongés par jour. Donc, le programme, ça donne ça : petit dej, bateau, 1ere plongée, repas sur le bateau, sieste (obligatoire), 2e plongée, bateau, dîner et shisha bar. Changement de bateau en milieu de semaine pour un plus petit, un 20m au lieu d'un 40m... Bateau de plongée à l'échelle égyptienne. Et la journée de dimanche avec le bateau que pour nous 3, exceptionnel! Plus de membre d'équipages que de clients à bord. 12 plongées au total. 3 sorties de la baie dans la semaine (lorsque que le vent était faible) pour plonger sur les tombants mythiques de Panorama Reef, Middle Reef et Abu Kafan Reef. Météo des plus agréables pour un mois de Février.
Dernière plongée, ma 90e au passage, sur la controversée épave du Salem Express. A force d'écouter les discussions sur cette épave, à savoir "est il raisonnable de plonger le Salem Express?", je voulais me forger ma propre opinion. A ma demande, direction donc le site du naufrage. Briefing. L'épave est sous notre bateau, entre -10 et -32m pour le point le plus bas. Pourquoi ce grand débat autour de cette épave. Par son histoire : le bateau, ferry de 115m de long, faisait la liaison Djeddah-Safaga et ramenait des pélerins de retour de La Mecque. Pleine nuit de décembre 1991, mauvaise mer. Alors qu'il arrivait vers Safaga, le capitaine décide de ne pas suivre le chenal destiné aux navires à gros tirant d'eau. Il heurte le récif corallien. Voie d'eau. L'équipage met des chaloupes à la mer et évacue le bateau sans réellement mettre en place l'évacuation des passagers. Le bateau se couche et finit par couler en 15min, faisant entre 500 morts et disparus. L'épave devient un sanctuaire. Voilà donc pourquoi certains pensent qu'il est indécent, voire morbide, de plonger sur cette épave avec un tel passif, que les évènements sont encore trop récents. Bref la plongée ne laisse pas indifférent. Des détails laissent à penser que le naufrage a été fulgurant (certaines chaloupes sont toujours accrochés au ferry) et les faits ne sont pas anciens. Pour autant, le navire commence à être colonisé par la vie sous marine, doucement. Et surtout les dimensions du bateau, couplée à une bonne visibilité, donnent des perspectives incroyables. Je n'avais jamais plongé un aussi gros navire, c'est impressionnant, vertigineux et rien que pour ça, je pense que la plongée mérite le détour, en la plongeant avec le respect qu'il se doit. Une 90e dont je me souviendrais.
On reviendra. Difficile de se lasser de la Mer Rouge. A 4h00 d'avion de Paris, c'est trop tentant!

























































dimanche 15 février 2009

Spot @ LFPZ

Quelques beaux clichés (pas flous) des avions du club. Photos pas de moi, retrouvées sur airliners.net, énorme base de données mondiale des avions en circulation tout type confondu. Photos prises lors du meeting aérien annuel de Duxford en Angleterre, pour lequel les avions se déplacent chaque année. Mais si vous vous baladez dans les environs de St Cyr, vous aurez toutes les chances de les croiser... Dans l'ordre, par leur petit indicatif aéronautique : F-GTZU (Tango Zoulou Uniform), F-GEKO (Echo Kilo Oscar) et F-GDKL (Delta Kilo Lima). Notons l'absence de F-GUXI (Uniform X-Ray India), le dernier de la flotte. Il s'agit de Robin DR-400, appareil très largement répandu dans l'aviation de loisir en France pour les formations des élèves pilotes. En bonus, le cockpit de la bête, que j'essaie de dompter depuis quelques temps, avec un peu plus d'instruments que dans un planeur.

samedi 14 février 2009

Remède de choc à la crise

Fuir la déprime ambiante. Oh la belle idée. Mise en application dès mercredi avec une petite semaine sous le soleil égyptien ou plutôt sous le soleil de la Mer Rouge. On devrait en effet passer plus de temps sous l'eau que sur terre. La plongée comme thérapie à la crise. Fallait y penser. C'est avec grand plaisir (et excitation) que je repars à la découverte des superbes fonds sous marins de Safaga, en famille cette fois ci. Avec les souvenirs du 1er voyage encore bien en tête. "I'll be back" comme il disait. Petite nouveauté concernant le voyage. Je ne suis pas passé par un voyagiste spécialisé cette fois ci. Trop cher mon fils! Le tarif est d'autant plus compétitif en montant le séjour tout seul. Merci Transavia donc pour le vol sec Paris - Hurgada à prix canon. Contact ensuite de Fred, un Français installé sur place et rencontré lors du salon de la plongée. Il gère pour sa part la partie plongée, repas et hébergement. En 3 clics et quelques emails c'était plié, le tout pour le prix d'une semaine plongée en Corse. Imbattable. Il n'y a plus qu'à faire plouf et ouvrir grand les yeux au milieu de l'aquarium.