mercredi 26 décembre 2007

Noyeux Joël

Le 26, c'est jour de solidarité pour l'estomac et le foie (gras) après 2 jours de fortes sollicitations. Voilà, Noël 2007, c'est derrière et cette année encore, c'était bien agréable de se retrouver en famille autour de bonnes tables. Cette année, j'ai eu la lourde tâche d'occuper les petits à l'étage pendant que le Père Noël déposait une montagne de cadeaux au pied du sapin. L'exercice état périlleux, parce que à part un "puissance 4" des années 80, j'étais un peu sec... et en bas, il y avait 4 semi-remorques à vider dans le temps imparti... Et ce matin, on a eu droit à quelques flocons de saison bien agréables.





En route vers Paris maintenant, et envol vers Marrakech demain à l'aube pour d'autres aventures.

jeudi 20 décembre 2007

Vacances J-1

mercredi 19 décembre 2007

Qui s'y frotte s'y pique

Une fois n'est pas coutume, je vais faire un post foot! Ce sera pas bien long et documenté je vous rassure, mais je salue quand même la belle 2e position de l'ASNL (mon club de coeur il faut dire je crois) dans le classement actuel L1. Je m'en amuse surtout de ce classement actuel, où certains clubs à gros budget sont vraiment à la traîne. Je comprends que je touche la corde sensible pour certains Marseillais ou Parisiens radicaux... Faut pas se voiler la face : ON est bon. Oui, le bon supporter s'approprie volontiers le succès de son équipe à un point que l'on peut croire qu'il a directement joué les derniers matchs. Ou alors les autres sont particulièrement nuls ? Rassurez vous, Nancy serait releguable, je dormirais tout aussi bien. Vivement la suite du championnat.

mardi 18 décembre 2007

A nous le mélange

Nitrox. Un nom barbare pour quelque chose de relativement simple sur le principe et l'utilisation en plongée. Nitrox pour Nitrogen-Oxygen. La composition de l'air finalement, avec 20% de O2 et 80% de N2. La qualification Nitrox passée hier soir permet de plonger avec des proportions modifiées. Dans quel but ? Utiliser des mélanges suroxygénés (jusqu'à 40% de 02 pour le Nitrox élémentaire) pour réduire la saturation des tissus en N2 et ses effets narcotiques, le facteur limitant en plongée à l'air. Les avantages sont nombreux : sécurité accrue, temps de plongée plus long, fatigue moindre, paliers de décompression limités... Des avantages non négligeables par rapport à la plongée à l'air "standard", où la charge de l'organisme en N2 durant une semaine complète de plongée peut être lourde.

Mais l'utilisation de ce type de mélange en plongée génère quelques moins notamment un gros moins : une trop forte pression partielle en O2 dans le corps est toxique, c'est l'hyperoxie (crise nerveuse convulsive). La profondeur maximum lors de l'utilisation de ce genre de mélange est donc à connaître impérativement avant de plonger. D'où une planification de la plongée obligatoire. Le cours de hier soir nous a donc permis d'appréhender tout ça. C'était dommage de s'en passer parce que la qualification est relativement simple à acquérir et les bénéfices en plongée sont intéressants. D'autres mélanges existent, notamment le Trimix, mélange ternaire où l'on vient ajouter de l'helium aux proportions de N2 et O2 pour d'autres finalités (plongées profondes) mais ce n'était pas l'objet du cours d'hier...
Voilà, je crois que j'ai bien retenu la leçon. J'espère que mon résumé est tout aussi clair. A nous le mélange donc, n'est ce pas Laurent!

lundi 17 décembre 2007

Ce soir je dors chez toi

Tout est dans le titre. Premier film de Olivier Baroux. Le "Olivier" de "Kad & Olivier" pour ceux qui ne connaissent pas. Malgré des dialogues parfois légers, des situations qu'on sent venir, l'ensemble prend forme tout au long du film pour finir sur quelque chose d'assez séduisant. On y retrouve Jean Paul Rouve qu'on ne présente plus et Mélanie Doutey, pour le moins très agréable à l'écran... Kad Merad, dans le rôle du parisien pur souche, dépressif pour les besoins de l'histoire, est risible. Je suis assez fan du niveau de connerie qu'incarne Kad au cinéma comme sur les plateaux télé. Bref, bien qu'on sente quelques défauts de jeunesse, ce coup d'essai est distrayant.

samedi 15 décembre 2007

The next episode

Ce changement d'année s'annonce bien. Tout d'abord comme chaque année je retourne pour les fêtes de fin d'année dans ma Lorraine natale. Se retrouver avec la famille autour de bonnes tables pendant quelques jours, voir les petits qui ont grandi aussi, rien d'original en cette période et pourtant ça fait beaucoup de bien de prendre ce temps dans l'année. C'est toujours un bon moment.

Mon séjour en Lorraine ne sera pas long pour autant puisque je reviens sur Paris pour décoller vers Marrakech. Après le ressourcing en famille vient le temps du ressourcing avec les proches et amis pour fêter le nouvel an. Un nouvel an au soleil cette année. Nous profitons de la présence de Chti en VIE à Marrakech pour aller le voir pendant une courte semaine. Location de riad, visites de ci de là, prise de soleil, repas local, bref ça s'annonce top et ça fera le plus grand bien à tout le monde. Choukran !

Puis vient Janvier et son rituel ski alpin. Faut être clair, j'adore le ski. Il y a eu des départs difficiles étant petit, mais maintenant je me régale réellement... Ça valait le coup de galèrer au début. Ça commence donc pour une petite mise en bouche sur un week end avec la boite. 40 personnes en bus couchette, ça va être cocasse. Les rumeurs d'open bar des années précédentes m'ont donné envie de tester la formule avec en plus un prix CE irrésistible. L'occasion aussi de voir les collègues en dehors de la boite. Destination Montgenèvre, petite station familiale parfaite pour se remettre en jambe.

Puis 2 semaines plus tard, on lâche les chevaux avec une semaine complète à l'UCPA de Val Thorens. Pourquoi UCPA de Val Tho ? Pour changer de l'UCPA de Tignes où on commençait à avoir notre table attitrée quand même... UCPA parce que on aime bien le principe de rien faire de la semaine si ce n'est ce pour quoi on est là, à savoir skier. Pas de courses, buffet à volonté, bars sur place, tranquille. C'est autorisé jusqu'à 35 ans donc on a encore du rab!

Voilà tout ce beau petit programme nous ammène seulement à début février. La suite au prochain épisode.

dimanche 9 décembre 2007

Out of order

C'est d'actualité. Sûrement le contre coup de ma semaine froide à Berlin. Pas au top depuis mercredi, voilà un week end bien morose cloué au lit à cause d'un vilain rhume. Tout juste une petite sortie samedi pour quelques achats de Noël (rien d'extraordinaire en cette période) et une raclette samedi soir où je n'étais pas au top de la forme évidemment. Cumulé à une petite fatigue générale qui commence à se faire sentir, les vacances à venir vont faire du bien.

J'espère être remis pour cette semaine. Gros RDV pour le boulot puisque cette semaine marque le "design freeze" du projet, top VW pour lancement des outillages prototype, une étape importante à laquelle je me dois de répondre présent. Et puis mercredi soir, après la journée passée dans l'usine de production près de Caen, il y a un entraînement en fosse à 22h00. Je peux mettre une croix dessus si mes sinus ne sont pas plus dégagés d'ici là. Wait & see.

mercredi 5 décembre 2007

Berlin report

Berlin war ganz toll. Oui je garderai de bons souvenirs de ma petite semaine de vacances - boulot dans la capitale allemande. Une bonne remise à niveau d'allemand, une famille d'accueil ultra accueillante, pas mal de visites en tout genre, quelques sorties très sympa avec l'ami Rassoun. Bref que du bon, avec l'ambiance de Noël en bonus. Seuls bémols, le froid et la nuit qui tombait à 16h30. Dur.




Je vous conseille donc Berlin, pour un week end ou plus, car il y a beaucoup de choses à faire et voir. Il faut dire que le passé de cette ville est plus que lourd. Pourtant on a l'impression que certains quartiers veulent faire table rase de ce passé. On ne peut pas dire que Berlin soit une "belle" ville au sens strict du terme, comme peut l'être Paris sans être chauvin. C'est une ville intéressante, ce qui est différent. Les fans d'urbanisme par exemple seront aux anges. En effet, suite à la geurre et ses bombardements, il a fallu reconstruire, et reconstruire vite. La ville déborde donc de quartiers récents, pas forcément tous jolis mais qui ne laissent pas indifférent. Et de ci de là des indices du passé resurgissent au visage comme des bouts de mur ou la vieille Église commémorative de l'empereur Guillaume, miraculeusement "sauvée" des bombardements.
Je me souviendrai par exemple de ce matin où me levant plus tôt pour aller explorer un quartier de la ville assez excentré, je me suis retrouvé à 8h00 du matin à longer le dernier tronçon de 1km du mur de Berlin encore debout et entièrement couverts de graffitis symbolisant la réunification. "East side Gallery" comme l'appellent les Berlinois fait sacrement réfléchir à la folie humaine. Cette oeuvre d'art à ciel ouvert, qui souffre visiblement du temps qui passe, est vraiment un moment fort. Cet alignement de béton symbolise tellement de choses. En marchant du coté ex Berlin Est, on tombe ainsi sur le graph présent dans tous les livres d'histoire : "Bruderkuss", baiser entre Erich Honecker et Leonid Brejnev.


Sinon dans les incourtournables, citons le Bundestag, la porte de Brandebourg, l'avenue Unter den Linden, la tour de la Television, le Berliner Dom, Friedrichstrass, Place Gendarmenmarkt, Checkpoint Charlie, Postdamer Platz et le Sony center, la colonne de la victoire, Kurfurstendamm, Tacheles, le superbe aquarium & zoo, le musée juif, et le non moins interessant Deutsche Technik Museum, les marchés de Noël... et le Sage club évidemment, repère nocturne de Rassoun, pas si Sage que ça...


lundi 3 décembre 2007

AF2035

Un vol pas trés commun. Ça a commencé à Tegel-Berlin. Dans la salle d'attente, une voix m'interpelle, et pour cause, elle est pour le coup reconnaissable : en y regardant de plus près, il s'agit de Jeanne Moreau. Peu après suivent Jacques Toubon, Jean Marc Barr et enfin Axelle Laffont. Marrant. Tout ce beau petit monde s'installe en business.


J'arrive dans l'avion et déroule le speech désormais bien rodé pour faire le vol dans le cockpit. Après quelques échanges avec le commandant de bord, l'affaire est pliée, je suis tout content, je n'irai pas m'asseoir à coté des "people", je préfère largement poser mes fesses dans le cockpit. Je m'installe, l'équipage est le plus sympa jamais rencontré, une relation très bonne enfant s'installe. A tel point que le copilote me confie un casque et m'explique une petite console perso au plafond me permettant de choisir ce que je veux entendre entre le contrôle aérien, la cabine et les échanges du poste. J'adore ça. Je vis ensuite mon 2e décollage en A320 et c'est toujours le pied, mais rien comparé à ce qui m'attend.



La croisière se passe merveilleusement bien, on discute aéro évidemment mais aussi de sujets complètement exotiques. On m'apporte le petit encas et l'habituel coupe de champagne, bah oui je suis quand même en business! Je partage le dessert avec le copilote... Le captain me prend en photo. C'est la fête, je suis sur mon nuage, c'est le cas de le dire, un vrai gamin.



La descente s'amorce et s'annonce rock'n roll vu les vents annoncés sur Paris. J'analyse avec un intérêt certain leur travail pour préparer l'atterrissage, à force je commence à comprendre pas mal de chose, ça fait plaisir. Le copilote a même le temps de me placer un petit cours sur l'ILS (instrument landing system) qui va s'avérer très utile cette fois-ci. Ce système est une aide à l'atterrissage pour le vol aux instruments. Il gère 2 paramètres principaux : le localizer (écart avion/axe piste) et le glide (écart avion/plan de descente). Le calculateur va suivre ces 2 paramètres pour présenter parfaitement l'avion dans la prise de terrain.

Nous sommes dans les nuages, la pluie frappe les vitres, les secousses sont fortes. Quand vient l'instant magique où l'on passe sous les nuages. L'éclairage de la piste 26L de CDG nous saute aux yeux, là droit devant, et évidemment l'avion est parfaitement positionné. Je connais par coeur cette vue depuis mon simulateur mais là, j'y suis pour de vrai, immense excitation de profiter du spectacle court mais d'une intensité rare. Vent de 50 noeuds au 240 à 3000 pieds. On est secoué dans tous les sens. Le copilote annonce que l'on rencontre rarement des situations comme ça. Un instant, je me dis que certains passagers doivent être sacrément mal derrière et pressés de se poser. Je vis mon 2e aterro en A320 depuis le poste, et je comprends vite que celui là va être costaud. Le commandant de bord reprend le contrôle manuel de l'appareil. Vent de travers oblige, le nez de l'appareil n'est pas aligné avec la piste. L'avion est complètement en crabe. Le captain bataille pour maintenir l'avion malgre les rafales tout en gardant un calme impressionnant. 100m, 50, 10, 3, 2, 1: grand coup de palonnier pour remettre le zing dans l'axe (comme en vol à voile finalement), contacts, enclenchement de la reverse (pas comme en vol à voile finalement). On est posé, chapeau. Fabuleux moment à vivre. Un grand merci à l'équipage incroyablement sympa. Je suis décidement fan de ces cockpistons.