dimanche 30 mars 2008

PSC1 graduated

Étape importante sur la route du N3. Week end secourisme. L'objectif étant le RIFAP (réactions et interventions face à un accident de plongée), le club préconise de passer le PSC1 (préventions et secours civiques niveau 1) remplaçant l'ancien AFPS. 2 jours pleins de cours et mises en situations par une secouriste de la croix blanche super sympa. Non ce n'était pas Adriana et sa croix rouge! Des accidents de tout type dépassant complètement le cadre de la plongée: étouffement, malaise, traumatisme, victime inconsciente, ne respirant plus. L'objectif est simple : avoir l'air moins désarmé le jour où ça se présente et effectuer les bons gestes avant l'arrivée des secours spécialisés sans pour autant faire de nous des médecins urgentistes en un week end. Très intéressant donc et beaucoup d'informations pendant ces 2 jours bien que beaucoup d'entre elles résultent du bon sens. La formation permet de remettre de l'ordre dans toutes les bonnes ou mauvaises idées que l'on peut avoir et apporter les compléments et explications nécessaires du pourquoi de ces gestes. Une fine équipe de stagiaires (Florent, Le Russe, Sandrine, Gabriel et Jean Marie, énorme) dans une ambiance très sympa (de gros fous rires lors des mises en scène notamment). Heureusement que Nadège la formatrice était patiente pour rire aux différents comiques de situation. Une étape de plus vers le N3.


Par contre, aussi original que cela puisse paraître, je ne pensais pas mettre en oeuvre mes acquis aussi vite. Sur la route de retour de la formation, le conducteur de la voiture me devançant perd le contrôle dans le virage de sortie de l'A86, probablement à cause d'une vitesse excessive et d'une chaussée bien glissante et d'un virage bien pervers que je connais bien. Et vu la tête du rail, ce n'était pas le premier a se planter dedans. Bref, 40m devant moi, la voiture se met en crabe, il tente de redresser mais fini quand même dans le rail de sécurité. En quelques secondes, les différents modules de la formation me repassent dans la tête, en vrac. Je m'arrête, vais voir le conducteur. RAS pour lui, simplement bien sonné. La voiture, elle, a bien tapé quand même. Mais plus de peur que de mal et rien de plus à faire pour moi. Remerciement de l'inconnu pour m'être arrêté. Ça faisait aussi partie de la formation le cas réel ? Ca "tombait bien" en tout cas, j'étais au taquet pour le coup...

jeudi 27 mars 2008

Ressourcing en famille

Week end famille de 3 jours dans un gîte super agréable à Asquins, près de Vézelay (89). Une région pas très connue, celle du Morvans, qui mérite de s'y arrêter quelques jours. Temps pas très clément (neige, crachin, grêle, on a tout vu...), bref un week end de Pâques bien arrosé dans tous les sens du terme. Mais la cheminée était heureusement là pour réchauffer tout le monde. Bien agréable. Levés tardifs, repas ferme auberge, repos, lectures et balades champêtres avec poules, vaches et coins coins. Ça fait du bien en tout cas.





mardi 18 mars 2008

Acte de naissance

Un peu dur de blogger ces temps ci. Pas le temps de grand chose. De retour de l'usine de production. Journée importante pour mon projet VW, pleines d'émotions qui a vu la naissance de la pièce maîtresse du projet. Ca peut paraître bizarre, mais le fait de voir sortir la pièce toute chaude du moule après des mois de mise au point en bureau d'études sur un écran 3D, ça fait sacrément plaisir. C'est ce genre de journée qui me permet de m'éclater dans mon job tant le périmètre d'intervention est diversifié. Un jour en UP, le lendemain au bureau d'études, le surlendemain au centre d'essai, le jour suivant chez le client et la semaine est quasi pliée.

12 pièces sorties de la presse en semi automatique donc. Ça m'a rappelé le TP d'injection plastique du département méka. Sauf que là, le moule proto vaut 95 K€ et que la presse fait 450 tonnes. A ce sujet j'ai une pensée émue pour le mouliste qui n'hésite pas à mettre la tête dans le moule ouvert pour aller regarder et bricoler dedans. Psychologiquement faut être fort et ne pas réfléchir à la situation complètement effrayante si un contrôle vient à dérailler. Je sais c'est impossible mais je mettrais pas la tête dedans pour autant... Ne pas penser au couillon qui a programmé l'espèce de Graf7 permettant de bloquer tout mouvement de moule quand la porte sécurité est ouverte... Parce que sinon la presse, elle en fait une pièce plastique du mouliste, et ceci en 10 sec de tps de cycle chrono...

1er shoot satisfaisant même si les mises au point sur le moule sont encore nécessaires évidemment. En réalité, c'est à vrai dire le début des emmerdes et de beaucoup de boulot pour la mise au point du produit et l'atteinte des exigences client : les protos vont passer une série de premières validations avant envoi client. Puis on déroulera le plan complet de validation avec toutes les modifications nécessaires pour attaquer sereinement la préparation de la phase série. Mais d'ici là, la route est encore longue. A terme, pour tenir la belle cadence de 1.170.000 pièces/an, une nouvelle presse de 450 tonnes est prévue en support de la première et les moules série seront double empruntes. Soit 4 pièces toutes les 10 sec. Bref la grosse cavalerie. Beau challenge technique et industriel en attendant.

mardi 4 mars 2008

Chti spirit

Devant le bon bouche à oreille du film, nous avons tenté hier soir. Pas déçu, on se marre bien, c'est efficace. C'est pas pour autant le film de l'année, faut pas s'enflammer mais on passe un bon moment devant cette comédie à la française. Et j'aime toujours autant le vieux Kad Merad.

A noter qu'à cette occasion, la grande salle de UGC SQY OUEST était pleine un lundi soir (avec des gens au premier rang!), et ceci quasi une semaine après la sortie du film. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ça pour un seul film. Impressionnant.

samedi 1 mars 2008

Le monde à l'envers

Une première pour moi ce week end, la visite de la plus grande ferme de France ou le monstrueux salon de l'agriculture à la porte de Versailles. Le rendez vous annuel où la campagne se déplace à la capitale, comme si les Parisiens ne pouvaient ou ne voulaient pas se déplacer à la campagne... Le salon, c'est surtout ses stars à 4 pattes mises à l'honneur : les plus beaux spécimens de chaque race. Des bêtes magnifiques, des taureaux de 1700kg, on imagine le faux filet ou le jambon derrière, on en baverait presque! On se dit qu'il faut etre passionné pour sortir de si belles bêtes et que finalement, c'est un beau métier malgré une dure réputation.



Mais le plus étrange dans tout ça, c'est que parfois, on se demande qui regarde qui.. Je m'explique. Parce que le bon vieux parisien pure souche lui aussi, une bête de compétition qui ne coucourre pas dans la même catégorie que ces collègues à 4 pattes, en chaussures à pointe rutilantes, qui marche dans une bouse bien fraîche, c'est peut être là le plus grand spectacle du salon. Et pour le coup, les animaux et les éleveurs doivent bien se marrer aussi. Je trouve que l'on retrouve bien ce décalage de façon imagée dans la photo avec la truie et la méga pancarte "Le Parisien" en fond. Un symbole, le monde à l'envers en somme.



Et toutes ces observations, ça creuse. Direction le hall des régions de France pour déguster un sandwich au magret fumé avec une bonne bière pression dans un foisonnement de beaux produits qui font la richesse du fabuleux terroir français, celui que le monde entier nous envit. Superbe. La fermeture du salon approchant, on en vient à imaginer les coulisses de cette ville dans la ville. Une logistique impressionnante. On ose à peine imaginer les soirées "off" où tous les producteurs et éleveurs se retrouvent en amenant chacun leurs produits à manger... et surtout à boire. Sûrement une sacrée ambiance tous les soirs dans les halls vides de visiteurs! Ils auraient tord de se priver.