samedi 27 décembre 2008

C'est la crise

Certes. Et alors, il est pas interdit de se faire plaisir quand même. On dira que je participe à l'effort envers le secteur automobile. Comme prévu donc, dans un timing minuté, la nouvelle voiture est arrivée le 24 au petit matin. Juste à temps pour le réveillon. Feu la 206 (snif), tristement abandonnée sur un parking glacial au milieu d'autres pauvres occasions. Je découvre avec satisfaction la série 64, vue jusqu'ici sur catalogue uniquement. Il s'agit là des premières livraisons. Je vous évite le reportage à la Dominique Chapatte mais que même... Satisfait et rassuré : le noir obsidien est sobre et élégant (peut être salissant) et se marie bien avec l'intérieur noir et rouge. Toit panoramique tip top pour regarder les avions en conduisant (!), moteur bien (en espérant qu'il ne soit pas trop gourmand parce que c'est quand même la crise), bref pas déçu de mon acquisition. Un confort et une finition bien améliorée depuis la 206. 2009 : on the road again!


mardi 18 novembre 2008

Sous le sapin

Un beau "cadeau" sous le sapin cette année. Et il faudra un gros sapin! Une 207 vient effectivement en remplacement de ma bonne vieille 206 actuelle. Un départ en retraite donc après 75.000 kms de bons et loyaux services. J'ai craqué pour la toute nouvelle Série Limitée 64, du nom de la marque du même nom du Pays Basque. Une finition dynamique et quelques petits plus sympas tels que le toit panoramique. Motorisation 1.4L VTI 95ch né du partenariat BMW/PSA. En images, ça donne ça sauf qu'elle sera noire et 5P.


dimanche 16 novembre 2008

Microtise contest IVth edition

Malgré une organisation plutôt olé olé, une incertitude jusqu'au dernier moment sur le lieu de l'évènement (suspense insoutenable), le microtise 4e édition tant attendue a bien eu lieu et cette édition valait bien les précédentes.
Le concept, hérité des longues soirées "étudiantes" rouennaises est plutôt simple : il s'agit de transformer le célèbre jeu de courses de voitures Micromachines sur Playstation en jeu de boisson. Pour cela, les règles s'en trouvent quelque peu changée et pour faire simple (le règlement complet était complexe et tenu secret), l'équipe perdant ses bûchettes boit une dose, et boit cul sec si elle finit dernier de la manche. C'est complètement idiot certes. Donc la recette d'une soirée microtise bien réussie est plutôt simple elle aussi : prenez la Playsation et son jeu, un jeu suffisant de manettes selon le nombre d'équipes, quelques pizzas pour tapisser les parois de l'estomac... environ 1,5L de Punch par personne. Pour une quinzaine de bons idiots comme nous , ça fait une bonne vingtaine de litres pour tenir jusqu'à l'aube. C'est un minimum pour maintenir la convivailité. Comme tous les jeux de boissons, c'est pas trés fino mais on est pas là pour ça non plus, donc ça tombe plutôt bien! Petit physique s'abstenir. On joue gros.

Surtout un bon prétexte pour se retrouver autour d'un petit challenge d'équipes dans une ambiance survoltée. C'est fou les trésors d'imagination que l'on peut trouver histoire de passer une soirée plutôt arrosée entre hommes! Si les concepteurs du jeu avaient pensé un jour que leur produit serait détourné à de telles fins... le jeu ne serait surement pas sorti tout simplement. Donc hier rebelotte, avec juste une moyenne d'âge de 26 ans. De grands enfants, qui se souviennent encore bien des coup spéciaux et subtilités du jeu et des circuits mythiques comme Le Chateau...
Merci Chti pour le concept toujours aussi ravageur qui te tient tant à coeur, merci Wlad pour l'accueil du contest (c'etait culotté), merci Schum pour le baptème des carrelages du salon. Heureusement tu as eu la présence d'esprit d'épargner la console pour la prochaine session. Ouf, l'essentiel fut préservé. Chapeau l'artiste. Et à tous pour la bonne humeur. A la prochaine édition! Il y a une limite d'âge dans le réglement ? Pour les photos, on verra plus tard...

mercredi 12 novembre 2008

Retour aux sources

Pont du 11 novembre avec retour en terre natale, pas effectuée depuis Juin. Ça défile à grande vitesse, comme le TGV Est. Week end accompagné de tous les classiques du retour en famille. Et ça fait du bien avec des journées plutôt tendues en ce moment au boulot. Au programme donc, repas de famille pour revoir quasiment tout le monde autour d'une table, balades dans Nancy qui a bien changé depuis que je l'ai quittée il y a maintenant une paire d'années mais dans laquelle j'ai toujours mes repères heureusement. Resto de spécialités lorraines et alsaciennes, tenue au corps garantie, de cirsconstance avec la saison. Et le reste entre repos et grand air avec une météo moins vilaine que prévue. Une météo qui permet même une petite sortie pêche, presque du luxe en novembre. Une première depuis un bon bout de temps également... L'occasion de rendre visite à mon petit cheptel piscicole préféré, de manquer un brochet pourtant bien énervé sur mon leurre et de se rattraper sur 2 petites carpes un peu trop gourmandes à travers une initiation de pêche. L'occasion aussi de nettoyer un petit peu les lieux abimés par le temps qui passe, faire le tour du propriétaire et de nourrir les poissons avant de partir, en préparation de l'hiver. Des petits plaisirs simples qui manquent un peu en région parisienne. Bref ça défile et ces petites pauses ne font pas de mal. Au contraire.

dimanche 19 octobre 2008

Tours de piste pour F-GTZU

Étape importante, j'ai entamé hier les tours de piste à St Cyr. Avec une certaine avance sur le programme et c'est tant mieux. Briefing au sol. On a commencé par une procédure face à l'ouest en piste 29 gauche, c'est à dire avec le château de Versailles dans le dos et l'A12 droit devant en bout de piste. Une nouveauté pour moi dans ce sens. Sortie par l'ouest, passage au dessus de l'appart. Un petit vol local vers Beynes pour reprendre les repères de la machine (et pour dire bonjour avec la radio aux copains vélivoles qui se préparaient à envoyer les planeurs en l'air par cette superbe journée d'octobre). Les sensations reviennent étonnamment bien malgré quelques mois d'absence dans le cockpit. C'est comme le vélo diront certains. On prend un pré au Sud de Thoiry comme terrain d'atterrissage imaginaire pour entamer un tour de piste fictif sans encombrer l'approche chargée de St Cyr. Pas mal d'informations mais on s'en sort. Gestion des volets, de la réchauffe carbu, de la pompe électrique et le trio vitesse-axe-plan comme en planeur, avec la gestion du moteur en plus. L'avantage c'est qu'il n'y a pas besoin de faire la radio avec la tour puisque je suis tout seul au milieu des champs. Remise de gaz à 300 ft. Direction l'entée Nord de l'approche de St Cyr pour attaquer le sérieux.
Les tours de piste permettent de travailler la boucle décollage, vent arrière, étape de base, atterrissage. Ces phases de vol nécessitent quelques automatismes car elles représentent une grosse charge de travail pour le pilote. On enchaînent donc 5 "touch and go" en 29G, au milieu d'un trafic important bien qu'entre midi. Approche pas évidente puisque non conventionnelle de par l'environnement: le château de Versailles et la Lanterne nous empêchent de faire un boucle standard. Toucher des roues, remise de gaz et redécollage dans la foulée. Du bon et du moins bon : bons cafouillages dans les échanges radio, overshoot de l'axe de piste systématique, tendance à arrondir un peu tard et à avoir un plan un peu fort (des défauts de vélivole parait il). Bref, rien de bien grave, c'est pas la boucle parfaite certes, mais l'instructeur est satisfait puisque j'en suis à 3h30 de vol. Il attaque d'habitude cet exercice entre 10 et 15h00 de vol pour les élèves novices. Vient ensuite une API (approche interrompue), procédure particulière nécessitant une remise de gaz lors de la finale pour une raison quelconque. Un aterro complet pour finir, dernières 20 min de vol intenses. Pas trop le temps de profiter du payasage pourtant sympa.
Il est temps d'avitailler pour le prochain qui prendra l'avion. C'est que ça consomme ces petites bêtes là, on est loin du bonus éco. A la fin du plein, l'instructeur repart au club à pied (bizaremment) et me lâche un: "ramène l'avion au parking". "C'est à dire, tout seul ?" "Bah oui tout seul". Bon bah voilà, c'est pas mon premier vol solo mais mon premier roulage tout seul. Chaque chose en son temps. Me voilà tout seul dans le cockpit. Check list démarrage moteur. Je contacte la tour comme un grand pour autorisation roulage parking. Et zouh, me voilà tout seul dans mon DR400 sur le taxiway de St Cyr comme si je rentrais d'un petit vol en Normandie... Manoeuvre au parking, check list arrêt moteur. La suite au prochain vol.

lundi 13 octobre 2008

Potes à Bois d'Arcy et spot à Orly

Ça c'est fait. Ma crémaillère et 5 anniversaires groupés (Caro B, Caro L, Ruth, Sophie et Jéré). On rigole pas sur les évènements quand on se rassemble! 20 personnes dans l'appart certes plus spacieux que celui d'avant mais quand même. Plein de préparations maison de tout le monde pour se régaler autour du buffet et discuter, les occasions se faisant un peu plus rares malheureusement pour réunir tout le monde comme au bon vieux temps. Et vus les sourires de tout le monde sur les photos de la soirée, j'en déduis que c'était un bon moment pour tous. Au passage, merci à tous pour le beau Yuka qui a l'air de se plaire dans son nouvel environnement et pour le gaufrier/croque Mr qui va chauffer sévère d'ici très peu de temps. Ca fait plaisir.




Juste le temps de se remettre. Direction Evry pour un repas dans la famille de Sophie. Le superbe temps du week end et la proximité de l'aéroport d'Orly me permettent de glisser mon plan diabolique: aller spotter à Orly. Spotter c'est quoi ça ? C'est un loisir (certes étrange) qui consiste à aller regarder les avions se poser et décoller sur un gros aéroport en se rapprochant au plus près des pistes. En compagnie de Ben évidemment, Sophie et Caro, trainée là tant bien que mal. Désolé. Après quelques infos glaner sur internet (Kerozen.org), nous voilà donc prés de Paray Vieille Poste, du coté Sud d'Orly, ras le sueil de piste de la 06. Nous découvrons sur place un animal étrange, le spotter, doté généralement d'un appareil photo avec téléobjectif et d'une radio VHF pour suivre les échanges radio du trafic aérien. Ces fous furieux connaissent toutes les allées et venues de la journée et guettent l'oiseau rare.
Quelques A320 air France se posent tranquillement devant nous. Sympa mais plus que banal pour un spotter averti. Plus intéressant, un B777 AF s'annonce au décollage en 06, le taxiway étant de notre coté, l'énorme oiseau passe à une cinquantaine de mètres de nous au roulage, comme lors d'un meeting aérien. Alignement en 06, point fixe et pleine poussée. Frissons garantis. Départ de Ben (ravi) & Caro qui repartent sur Rouen. Nous poursuivons la balade vers un autre point d'observation dans le parc dit de la coulée Verte à Paray vieille poste. Là une butte est spécialement aménagée pour les spotters! On est à quelques mètres du sueil de la 08 destinée à tous les décollages (hors B777). Les décollages s'enchaînent.
Petit arrêt ensuite juste dans l'axe de la 06. Extrêmement impressionnant. 4 ou 5 phares sont alignés droit dans l'axe de piste, tous sur leur plan d'approche. L'impression qu'il fonce droit sur nous. Ils passent finalement à une cinquantaine de mètres au dessus de la tête. Bruit, odeur, tout y est. Retour de week end oblige, il y a un atterrissage tous les 1.30 min! Encore un dernier point d'observation coté Nord où l'on retrouve encore des amateurs. Bref une sortie bien amusante même si j'y ferais pas tous mes dimanches après midi! Par contre ça doit être impressionnant à voir dans des conditions de vol un peu plus délicates, type vent de travers, turbulences... Ça permet aussi de voir Orly sous un autre oeil que depuis l'aérogare. J'y referai peut être un saut maintenant que j'ai repéré les lieux... On fait maintenant partie de la grande famille des spotter après tout :-)


dimanche 28 septembre 2008

Ho bisogno del mare perché mi insegni.

"J'ai besoin de la mer parce qu'elle m'apprend". Belle citation de Pablo Neruda inscrite sur un mur de l'appartement pour une belle semaine plongée sur notre petit bout de terre sicilienne. Après quelques difficultés pour rallier l'île en bateau, ce qui nous a valu une nuit non prévue à Palerme, nous mettions enfin pied sur la Isola Di Ustica. Une petite île, hors du temps, tournée vers ce qu'elle a visiblement de plus chère, la Mer qui l'entoure.

Un club de plongée avec Mauro, Gabriele et Antonio, nos guides adorables d'une semaine. Un appartement vue sur mer à mi chemin entre le port et le centre du village. Emplacement parfait. Il n'y avait plus qu'à enchaîner les plongées à un rythme effréné. Des journées rythmées par les 2 plongées/jour: le métro boulot dodo se tranforme en bateau, bulot, dodo! Et quelles plongées. J'avais lu beaucoup de chose en préparant le séjour et c'était pas des histoires! Les fonds de la réserve naturelle sont superbes, le plus excitant pour moi étant le relief : la roche volcanique offre un décor hallucinant de canyons, tombants vertigineux, grottes d'un bleu profond, tunnels et arches sous marines absolument bluffant. Mérous, barracudas, sérioles, poulpes, cigales de mer, lièvres de mer, méduses, sars, saupes, dorades, le tout en XXL, complètent le tableau. Toute la Méditerranée est sous nos masques. Des scènes de vie sous marine derrière le moindre caillou, de quoi y rester des heures. La semaine s'est transformée dès le 1er jour en stage plongée profonde. 1ere plongée dite de réadaptation à 33m. Ca donnait tout de suite le ton. 10 plongées toutes entre 30 et 55m, on comprend tout l'intérêt du NIII fraîchement acquis, même si nous étions déjà convaincus. Grottes sous marines par -45m où l'on déniche les cigales, plongée sous plafond au phare à la recherche de crevettes ou autres mostelles, amphores romaines prises dans la roche depuis des siècles, gorgones rouges géantes et même corail noir (enréalité jaune) par -45m, et paliers à décompresser (dans tous les sens du terme) avec de nouvelles têtes (Caro, Pascaline et Ben), visiblement tout aussi contentes de profiter de leurs NI. Chouettes souvenirs. Et l'impression en plus de s'être régalé du spectacle d'avoir appris. Appris sur la façon de gérer des profondes successives et interpréter correctement son ordinateur de plongée pour en profiter au maximum tout en restant dans la sécurité. Tout ça pour dans un rapport qualité/prix relativement imbattable ce qui ne gâche rien au séjour. Une adresse à garder bien au chaud tellement le saut de puce pour arriver là bas depuis Paris est tentant (quand l'aliscafe ose prendre la mer...).

Seules ombres au tableau, une météo capricieuse (mais mouillés pour mouillés, c'était pas le plus grave et l'eau à 25°C rattrapait la fraîcheur de la pluie) et, plus embêtant, l'oreille douloureuse de Caro qui a stoppé nette sa découverte sous marine de l'île mais qui je l'espère se remettra au plus vite pour repartir pour d'autres aventures. On repard où d'ailleurs la prochaine fois ?

Quelques beaux clichés de notre semaine bleue. Évidemment l'essentiel du spectacle était sous l'eau et comme on a pas (encore) de caisson étanche, les souvenirs resteront seulement dans nos esprits! Vous n'avez qu'à vous mettre à la plongée après tout ? D'autres ont essayé, ils n'en sont toujours pas revenus...





ps: en bonus, le survol du Mont Blanc et la mer de glace au retour. Cadeau.

samedi 13 septembre 2008

Blue week in Isola Di Ustica

On en trépigne tous d'impatience. En tout cas moi oui! Impatient de faire plouf une fois de plus dans la Grande Bleue pendant une semaine. Le cercle s'élargie et ça fait terriblement plaisir de partager sa passion avec les copains qui découvrent à leur tour le monde merveilleux de la plongée. Destination un peu insolite et peu connue cette fois ci, la minuscule île d'Ustica, à une soixantaine de kms de Palerme. J'ai découvert ce petit caillou, aussi appelé la Perle Noire, en creusant les guides de voyages sur la Sicile. Après quelques recherches Internet, j'étais vite fixé : c'est la Mecque de de la plongée en Sicile. J'ai ensuite pris contact avec notre club local Alta Marea et le séjour s'est mis en place tranquillement.



Ses eaux d'un bleu profond présentent une faune et une flore exceptionnelles grace à des courants marins particulièrement favorables. Il s'agit aussi de la plus ancienne réserve maritime d'Italie, bref il y a à voir, et du gros. Le relief sous marin est tout aussi attrayant : ancien volcan immergé de la chaîne des Eoliennes, l'île présente de nombreuses grottes sous marines. A part son petit village de pêcheurs, l'île ne vit que de la plongée et il n'y a pas grand chose à faire d'autres que de mettre le tête sous l'eau. C'est là son secret. Ca tombe bien, on vient pour ça. Bref ça s'annonce très bien sur le papier. L'occasion de profiter pleinement de nos nouveaux niveaux entre potes! De belles bulles en perspective.

Bonne table aquatique

Sur une idée originale d'Olivier et Patricia, belle expérience hier soir. Repas japonais en famille à l'Ozu ("petit port de pêche" en japonais). Très belle table parisienne au pied du Trocadero. Cuisine raffinée, service impeccable, le tout dans un cadre insolite. Ici la cuisine japonaise (que je connaissais pas de trop) excelle aux commandes de Kazunari Kano, entre authenticité et créativité. Des saveurs inhabituelles, des poissons frais. Excellent! Et le cadre alors! Ça ne pouvait que me plaire en tant que plongeur. Le restaurant occupe les lieux de l'aquarium. Du coup la salle de restaurant donne directement sur un bassin de 5-6m de profondeur dans lequel nagent un banc de dentis (comme ceux de Corse!) et quelques mérous paresseux. Magnifique écran de cinéma où il se passe toujours quelque chose. Merci pour cette belle découverte. A expérimenter.

mercredi 10 septembre 2008

Coldplay Live in Bercy

Ça faisait longtemps un bon gros concert parisien. Arrivée pile pour l'heure, on s'est assis lorsque les lumières se sont éteintes, face à la scène. Just in time. Première partie sympathique mais comme d'habitude, le public ne vient pas pour une 1ère partie et la sono pas terrible... Albert Hammond Jr, guitariste des Strokes, sympa quand même. L'ambiance est vraiment arrivée pour l'arrivée de Coldplay forcément. Chouette spectacle, Bercy en fête, avec des jeux de lumières originaux. Des titres du dernier album évidemment mais aussi des anciens. Pour tous les goûts. La discographie du groupe et les succès deviennent conséquents. Moment sympathique lorsqu'il ont fait 2 titres acoustic depuis un scène improvisée au milieu des gradins. Ils sont toujours aussi polyvalents à jouer de tous les instruments. Mais à la limite, le chanteur et son piano seul fait déjà sensation... Ils remettent ça ce soir pour une deuxième date parisienne.

dimanche 7 septembre 2008

Stromboli, l'île volcan

L'étape sur Stromboli méritait un post à part tant elle a marqué les esprits. Devant la frustration suite à la tentative avortée de l'année précédente (grève de la navette devant nous amener sur l'île...), je m'étais dit que j'y reviendrais. Ça n'a donc pas traîné et c'est vrai que j'étais un peu tendu cette fois ci de peur qu'un imprévu nous empêche encore une fois d'accéder à l'île et de faire l'ascension du volcan. Bref après quelques sueurs froides, nous posons les pieds sur l'île qui n'est qu'un volcan prenant sa base 2000m au fond de l'océan. Le cône de 918m n'est donc que le sommet d'un colosse de 2900m en réalité. On prend rendez vous avec un guide pour le lendemain. Ca y est, cette fois, ca ne peut plus nous échapper. L'ascension débute à 16h30. Il fait encore extrêmement chaud, le moindre pas fait suer à grosse goutte. Mais il fait monter pour être au somment au coucher du soleil. On part du niveau de la mer pour atteindre le somment du cratère à 918m. Le dénivelé est sérieux, c'est pas Sophie qui dira le contraire! 3h00 d'ascension. On arrive au sommet, on enfile les casques, et c'est la délivrance : le cratère se présente à nous au dernier moment. Une petite pensée me vient pour Maurice et Katia Kraft, célèbres vulcanologues que j'avais rencontré avant leur disparition et qui m'avait donné goût à ces phénomènes à la fois dangereux mais exceptionnellement beaux. C'est aussi à cause (grâce à eux) que je suis là ce soir.
La scène est fabuleuse. Tout autour la mer, le coucher de soleil et devant nous, dans un grondement incroyable, le volcan crache de la roche en fusion et de la cendre rougeoyante toutes les 10min de façon à peu près aléatoire. Le vent nous ramène la cendre sur nous comme une pluie fine de sable noir. Pas terrible dans le sandwich... On enfile des masques pour ne pas respirer les gaz un peu irritants. Le guide Antonio nous dit qu"il" est plutôt calme ce soir mais c'est déjà super impressionnant. Lors des phases éruptives exceptionnelles, il est capable d'envoyer des blocs de 30 tonnes à plusieurs centaines de mètres... Il y a 4 bouches actives qui crachent 24h sur 24 vers la "Sciarra del Fuoco", immense pente de cendres dévalant jusqu'à la mer. Il fait maintenant nuit, le spectacle est encore plus beau. Il nous ramène à ce qu'on est, c'est à dire pas grand chose. 20h30, il est déjà temps de redescendre le cône à la lueur de la lampe frontale. Retour vers 22h30 au village, fatigués mais les yeux encore brillants, après ce rêve de gamin.



Le Feu, la Terre, l'Air et l'Eau

La Sicile, un bon symbole pour ces 4 éléments. Après 2 semaines de baroude dans l'île (ou plutôt les îles), nous rentrons charmés une fois de plus. Après la Corse, je suis de nouveau séduit par cette autre île de Méditerranée. Du bleu profond de Favignana au feu de Stromboli, les paysages sont d'une grande variété. Programme respecté à la lettre, récompense du travail fait en amont du voyage. Du soleil, encore du soleil, de la bonne cuisine locale. Que du bon! Difficile de faire une sélection de photos tant le choix est pas évident. En résumé, ça donne à peu près ça :
  • Visite de Palerme. Ville du Sud par excellence, c'est vrai, c'est sale et ça pue. Mais la ville possède un tas de merveilles architecturales (palazzo et églises notamment) et des scènes tellement typiques que l'on se prend au jeu. Bref ça vaut vraiment le détour même sous quelques gouttes (les seules du séjour avec un bel orage sur l'Etna). Découverte au détour d'un parc des Ficus Magnolia de plus de 150 ans et quelques 25m de diamètre, monument du règne végétal complètement hallucinant. Plage de Mondello toujours aussi agréable à la baignade.

  • Route vers Castellamare del Golfo, bourgade de pécheurs dans un décor grandiose. Baignade et snorkelling dans l'enceinte dans l'ancienne tonnerie de Scopello au décor d'un autre âge. A la porte Sud de la réserve de Zingaro. Route vers Trapani. Un coup d'Aliscafe pour débarquer sur Favignana dans les Îles Egades.

  • Favignana, premier coup de coeur. Île tournée vers la mer. Location de vélos pour tous les déplacements. Un autre style de vie. 2 plongées et un baptême pour aller admirer les fonds magnifiques de la réserve, à bord d'un ancien petit bateau de pêcheurs et avec un sacré loup de mer comme guide de palanquée. La plongée ici se pratique à l'ancienne, fabuleux. Bonnes tables de poissons frais, le thon rouge et l'espadon sont légions. Balade au milieu des anciennes carrières de tuf calcaire aux parois verticales. Du snorkelling dans une eau incroyablement limpide.

  • Retour sur Sciacca pour quelques jours en famille. Prise du rythme de vie locale. Ville morte entre 12h00 et 16h00. Marché, balade sur le port, baignades. Il y fait bon vivre et l'accueil est toujours parfait.

  • Route vers l'ouest en direction de l'Etna. Détour par l'ouest en traversant les villages qui vivent quotidiennement avec le colosse. Certains ont déjà été détruits jusqu'à 3 fois dans leur histoire mais toujours reconstruits, preuve de l'attachement des gens à leur terre. Traversée de coulée de lave plus ou moins récentes. Arrivée au dessus Catane dans la vallée des cyclopes et Aci Castello. La cote y est très agréable. Snorkelling depuis le bord complètement basaltique. Soirée à Linguaglossa et heureux hasard, procession annuelle dans la ville en honneur du Saint patron St Egidio. Superbe.

  • Réveil à l'aube pour atteindre Piano Provenzana. De là randonnée vers le sommet de l'Etna, par la face Nord. Moment fort. Les paysages sont dantesques. Nous marchons sur le bord des cratères de la terrible éruption de 2002. La montagne est littéralement éventrée sur une énorme fracture. La coulée de lave s'étend jusqu'à la vallée, faisant une saignée dans la foret séculaire. La station de ski a été enseveli. Démonstration de puissance du plus haut volcan actif d'Europe. Le parc national de l'Etna vaut vraiment le détour. Direction Castroreale, face aux îles éoliennes, pour une nuit bien méritée.

  • Traversée en aliscafe pour une pause baignade à Panarea avant l'arrivée en fin d'après midi sur l'île volcan de Stromboli. L'île se mérite, loin de tout, pas de lumière dans le village la nuit. Mais quelle beauté. La maison typique éolienne toute blanche contraste avec les plages de sable noir. Ascension du volcan avec un guide vulcanologue en soirée. Apothéose pour conclure le séjour dont on se souviendra. Il est 8h30, le soleil vient de se coucher, nous sommes assis sur le bord du cratère à regarder les projections de lave et de cendres dans un grondement incroyable. La puissance de la planète s'exprime devant nous. On se sent tout petit devant ce spectacle exceptionnel. On en tremble encore.