mardi 27 novembre 2007

Berlin ist gut

Quelques news en vrac apres quelques jours passes sur place. Le petit train train s'installe, 4h00 de cours collectifs le matin, 2h00 de cours particuliers l'apres midi. Autant dire que ca fait une bonne cure quand meme! Du coup, j'ai retrouve pas mal de connaissances enfouies et je suis passe dans un groupe de niveau superieur, la mega classe en somme. J'ai aussi des devoirs a la maison et ca fait sacrement bizarre de refaire des exercices le soir...

Je finis les cours vers 16h00, cool, mais le gros hic, c'est qu'il fait nuit vers 16h30 donc c'est beaucoup Berlin by night et les temperatures sont bien bien basses, c'est rude quand meme. Sinon deja plein de choses vues, les restes du mur, des quartiers d'affaires flambant neufs, les marches de Noel, le Bundestag, la porte de Brandenburg et encore et toujours Rassoun, le local de l'etape que je retrouve les soirs. Etrange sensation d'etre en vacances sans l'etre reellement. Le programme est encore soutenu pour le reste de la semaine a venir entre cours et visites, j'ai degote encore quelques adresses sympathiques. Je ne m'ennuie pas en tout cas.

Je viens de voir aussi qu'Air France m'avait gracieusement credite de quelques milliers de miles pour le retard a l'aller sans meme avoir reclame, efficace le service clientele...

dimanche 25 novembre 2007

Erste Tag

J'ecris ce soir depuis ma famille d'accueil, tres sympathique d'ailleurs et heureusement parlant... anglais parce que comme prevu je suis bien a la ramasse germaniquement parlant. Mais j'ai bon espoir de bredouiller quelques phrases d'ici la fin de la semaine.

Contact etabli avec Rassoun malgre un beau retard sur le vol air france... faute de copilote au depart, je me suis presente mais il voulait pas bizzarement. Sinon en vrac, des restes de neige sur le tarmac de Tegel, je dors chez des gens que je ne connaissais pas il y a 2 heures, j'ai vu sur le musee commemorant la deportation juive, j'ai fait une course risible en taxi de 3 euros: bah il commencait a faire nuit, j'etais en train de herrer dans des rues sans personne donc j'ai pris un taxi sachant pertinement que j'etais tout proche et pour cause, le taxi a fait environ 400m avant de me deposer... Bref ca demarre fort mais tout ceci est bien excitant en tt cas comme concept de formation... Demain j'ai ecole!

jeudi 22 novembre 2007

Ich bin ein Berliner

La semaine prochaine, je la passe en Allemagne, plus précisément à Berlin. La boite a décidé de me financer un stage d'immersion pour pratique de la langue allemande dans le but de faciliter mes échanges avec Volkswagen. Cette démarche est trés tendance, ça fait plaisir en tout cas de tester cette formule d'enseignement.

Après c'est vrai que le chantier est conséquent : depuis la terminale, j'avoue avoir perdu de l'intérêt pour l'allemand, par opposition à l'anglais. Mais aujourd'hui mon passé me rattrape et je m'amuse au bon souvenir de l'UV d'allemand lamentablement suivie durant l'INSA. Une semaine donc pour remettre la machine sur les rails. Il faut pas moins. Je suis pour cela hébergé dans une famille d'accueil sur Friedrichstrasse, une rue trés connue en plein centre de Berlin.

Cours collectifs le matin, cours dédiés ingénierie l'après midi et des visites par ci par là. Un programme bien attrayant en tout cas. Je compte bien en profiter pour visiter la ville et bien sur passer du bon temps à siroter quelques bières avec le local de l'étape, alias l'Homme qui valait 3 Milliards, le dénommé Rassoun, installé là bas depuis quelques mois maintenant. Pour cela, mon petit guide "un grand week end à Berlin" me sera précieux (sauf si je le paumes pas le 1er jour comme en Toscane). Certains diront que ma boite me paye une semaine à flaner dans une capitale étrangère, c'est pas complètement faux. Mais ne nous détournons pas de l'objectif premier de ce stage qui est de "um Deutsch zu sprechen". De là à ce que je parle un Allemand technique facile en réunion client à mon retour, c'est pas fait, mais ça peut que faire du bien... Décollage CDG dimanche, retour de Tegel dimanche prochain avec plein de bons souvenirs j'espère. Prost!

lundi 19 novembre 2007

Compassion générale

Sous ce titre se cache un sentiment bienveillant. Si si croyez moi. Oui je fais parti des rares franciliens qui n'en a strictement rien à faire de la gêne occasionnée par le (long) mouvement de grève actuel. La raison à cela ? Avoir son travail à 300m de son appartement. C'est vrai que ça me ressemble pas mal cette proximité, même pas recherchée au moment du choix de l'appart qui plus est... Dire que ma résidence étudiante était plus loin de mon école que maintenant.


Du coup, il pourrait y avoir par dessus un bon vieux blocage des terminaux pétroliers par les routiers que ça ne changerait rien non plus. Et bien oui : rien ne m'empêche d'aller au boulot. De quoi faire tourner de l'oeil un représentant de Sud-Rail... Seul gros inconvénient : je peux difficilement arriver en retard en prétextant un trafic de dingue puisque beaucoup de monde connaît maintenant ma petite supercherie. Mais tout de même, à défaut de m'en foutre, j'ai quand même de la compassion pour ces milliers de gens qui misèrent pour aller et revenir de leur lieu de travail. C'est donc après ma minute de marche matinale que je consulte furtivement SYTADIN, le site favori du bon parisien remonté, pour constater l'ampleur des dégâts, et il y a des matinées où j'ai un léger sourire quand je vois la courbe d'indice de trafic sortir de la tendance, aussi exceptionnelle soit elle. Bon courage.


Et pourtant, il suffirait d'appliquer la solution proposée par ce même représentant Sud-Rail pour que tout rentre dans l'ordre sans préavis pour le coup : égalité pour tout le monde. C'est pas beau ça. C'est à dire tout le monde à 37.5 années de cotisation. Malin le chevelu !

dimanche 18 novembre 2007

Aviation et photographie

Suite à la parution de quelques clichés sur Survol de France, voilà un contact qui fait bien plaisir, affaire à suivre... A quand les droits d'auteur!

Bonjour,

Tout d'abord bravo pour votre photo. Je suis un petit auteur (amateur) d'ouvrage sur l'aéronautique en Alsace-Lorraine. Serait-il possible d'avoir votre aide par l'autorisation de mettre en bonne place cette magnifique photo, dans un futur ouvrage sur l'histoire des aérodromes en Alsace-Lorraine. Merci d'avance.
PM.

Le petit monde de l'Ingénierie française

La France a beau sortir 30.000 ingénieurs par an (quand les USA en sortent 137.000, l'Inde 112.000 et la Chine pas moins de 350.000, bref...), le monde de l'ingénierie en France reste limité et il n'est pas rare de croiser professionnellement ou non des têtes connues.


Deux exemples totalement déconnectés cette semaine, le premier au sein de ma boite. Un ingénieur est arrivé en prestation pour supporter la charge sur un projet : un IFMA. Je lui demande rapidement s'il connaît un certain "Poulet" (surnom de promo) à l'IFMA que j'ai rencontré à l'Université en Nouvelle Zelande. Il me répond: "qui ne connaît pas Poulet à l'IFMA!". Parallèlement j'envoie un email à ce fameux Poulet maintenant sur Toulouse qui me répond "oui je connais très bien Schoumi". Connexion completed. Hier je me rends à l'assemblée annuelle du Groupement régional des Ingénieurs d'Ile de France (GR IdF) et, en plus des gens de ma promotion que je m'attendais à voir, au détour du buffet et des conférences, je croise Christophe, lui aussi rencontré durant mon séjour en Nouvelle Zélande il y a maintenant 3 ans. Des moments toujours aussi agréables.

Tout ce petit monde gravite autour de réseaux plus ou moins puissants, plus ou moins actifs, mais toujours d'une importance fondamentale. Certaines grandes écoles l'ont d'ailleurs intégré très tôt et l'entretienne aujourd'hui tant bien que mal à grand renfort de moyens humains et financiers. Maintenir ce sentiment d'appartenir à une petite voire grande famille. Il en va de la survie des écoles et plus largement de l'ingénierie française.

Le coeur des Hommes 2

Je me méfie toujours des suites de films. Je viens de voir d'ailleurs que Saw IV va sortir prochainement, où comment épuiser le filon... Bref c'est pas le sujet. Donc voilà le Coeur des Hommes 2. En mauvais élève et malgre des recommandations, il faut savoir que j'ai vu le 1 il y a quelques semaines seulement lors de sa parution télé et j'avais trouvé ça très sympa. J'ai enchaîné hier soir avec la suite au cinéma cette fois ci: on prend les mêmes, 4 ans plus tard. Et c'est toujours aussi divertissant. Le film repart du plan sur la piscine où on les avait laissé à la fin du 1. Attention ne nous méprenons pas : les vraies cinéastes affutés risquent d'être déçus. Pas de grande originalité dans le scénario (qui part dans tous les sens) ni dans la mise en scène où l'on voit arriver les blagues à l'avance mais il n'empêche : le jeu du quatuor Darmon, Campan, Lavoine, Darroussin et de leurs (nombreuses) conquêtes est bon et leurs rapports à la Vie tout autant. Alors oui, c'est simple sur le forme mais l'intérêt de ce film réside dans les rapports humains, complexes sur le fond.

dimanche 11 novembre 2007

Luxe calme et volupté

A défaut d'images sous marines magiques, voilà un petit souvenir du séjour plongée à Giens. Un de ces petits plaisirs qu'offre aussi la plongée. Novembre, mer d'huile, les jours raccourcissent, coucher de soleil au retour de la plongée de l'après midi depuis le bateau. Sans commentaire.

samedi 10 novembre 2007

Au nom du père... et du fils

J'ai enfin la réponse sur une question qui me taraude depuis quelques jours. Est ce le nouveau single "Two sisters" de Sting (de son vrai nom Gordon Summer) que l'on entend sur les ondes ces temps ci ? Eh bien non, pourtant je l'aurais parié au son de cette voix si caractéristique. J'ai eu la réponse en creusant un peu sur Internet. Cette voix si ressemblante est celle de son fils, Joe Summer, chanteur du groupe Fiction Plane. La ressemblance visuelle mais surtout sonore est flagrante. Et comme je suis un grand fan du travail du père, je ne pouvais qu'aimer le travail du fiston et découvrir leur nouvel album "Left side of the Brain". Un son très rock, une batterie bien présente (ce qui ne va pas pour me déplaire) et ce timbre de voix désormais si familier. Je comprends tout de suite mieux pourquoi ils ont fait la première partie de la récente tournée mondiale de The Police. Amusant de voir comment le talent artistique peut passer dans les gênes avec succès...

lundi 5 novembre 2007

Happy 50 dives

De retour de long week end plongée. 4 jours avec le club parisien à roder entre les Îles de Porquerolles et Port Cros. 7 plongées envoyées dans une très bonne ambiance dont une qui marque à vie tout plongeur : le Donator (voir lien pour récit et photos!) : spot dont j'entendais parler depuis des années, parmi les plus belles épaves de Méditerranée...

Récit d'une profonde exceptionnelle. Un beau matin de Novembre, temps magnifique, le bateau s'accroche au dessous du Donator. Le cargo de 78m de long est là sous nos pieds. Il faut être minimum N2 pour descendre, la plongée est délicate : l'épave repose par 50m de fond, possibilité de visibilité réduite et fort courant au fond. Temps maxi sur site : 15 min, pas une de plus. Mi pression à 110 bar et réserve à 80 au lieu de 100 et 50 sur une plongée classique. Le décor est planté. Pour le russe et moi-même, c'est notre première réelle profonde et en même temps notre première réelle épave.

On se lance. Descente au mouillage dans le bleu. L'épave n'est pas visible. La descente en pleine eau n'en finit pas : je regarde l'ordi : 24m, encore autant à descendre, monstrueux. Soudain dans le bleu profond, une forme sombre se dessine, puis la structure devient plus précise au travers du masque. Enfin le cargo se dessine sous nos yeux ébahis par le spectacle. Bonne surprise : visibilité exceptionnelle et courant inexistant. Plutôt rare sur cette plongée réputée difficile. Nous arrivons sur l'avant du navire, là même où la mine est venue frapper la coque du navire en 1945, tuant 3 marins dans le naufrage. L'ambiance du décor est indescriptible. Pas le temps de rêvasser, les minutes sont comptées : on commence notre balade au dessus du pont. Vision hors du temps, minutes intenses. On entre dans les cales béantes avec le phare, dérangeant le paisible mérou qui s'y reposait bien tranquille. On arrive à l'arrière et on se prend à tourner la barre du capitaine encore debout. Il est grand temps de retourner à l'avant pour entamer la remontée. La remontée est elle aussi longue, en se retournant, le bâtiment disparaît peu à peu du champ de vision. Palier de 10 min impératif pour 15 min de plongée effective. On se rend compte du coût de la minute supplémentaire au fond. A cette profondeur, l'ordi charge trés vite. De nouveau en surface avec une joie immense. Content d'avoir passé les brevets successifs pour accéder à des sites d'exception tel que celui là. Avec cette petite fierté d'avoir cette épave dans son tableau de chasse de plongeur et l'envie inavouée d'y retourner un jour...

Nous remettrons ça 2 jours plus tard avec le Grec ou Sagona (voir lien pour récit et photos!) , le petit frère du Donator, coulé dans les mêmes conditions à quelques centaines de mètres de là. Encore une plongée d'exception sur 45m, le stress de la 1ere profonde en moins. Un plaisir immense. Un dernier coup de coeur sur le site non moins célèbre de la Gabinière Tombant Est, réserve naturelle peuplée d'une vie comme je n'avais jamais vu en Méditerranée. Barracudas, mérous, murènes en pagaille, splendide. La région vaut réellement le détour.

Je sais enfin ce qu'est une vraie épave, avec toute l'histoire qui l'entoure. Passionnant. J'apprendrai pendant le we que l'on a eu une chance exceptionnelle de faire le Grec et le Donator sur un week end, les conditions le permettent rarement. Certains étaient déjà venu à 3 occasions sans jamais pouvoir descendre sur ces épaves... J'ai aussi beaucoup appris sur la manière de conduire une plongée à 45m, foncièrement différente d'une plongée à 20m. Très formateur et rassurant pour la préparation du N3. Maintenant on va aller le chercher ce N3. RDV en Corse. La dernière plongée du séjour marque aussi ma 50e plongée, un seuil particulier dans la vie d'un plongeur et dignement fêté dans le bus au retour... Happy 50 dives.