
La plongée reste un petit monde finalement, et on recroise souvent ceux qui gravitent autour, qui plus est dans ce genre d'évènement. Des rencontres de tout horizon qui n'auraient été possibles sans ce dénominateur commun qu'est la plongée. Et une franche amitié à chaque fois. Caractéristique que je ne retrouve pas forcement de façon aussi marquée dans d'autres milieux associatifs beaucoup plus refermés sur eux mêmes, dommage. Une caractéristique qui provient du principe fondamental de la plongée: priorité à l'assistance réciproque de son compagnon de plongée. Le plaisir aussi de voir s'élargir le cercle d'amis / famille proches qui s'embarquent dans l'aventure, sans savoir dans quel engrenage diabolique ils mettent le doigt... Leur plaisir de la découverte fait le mien en tout cas. Depuis le temps que je vante la discipline, je suis content de pouvoir partager.
Aussi une invitation aux voyages à chaque stand. Tous les haut lieux de la plongée mondiale sont là, à vous aguicher avec poster, vidéos... Frustrant. On se dit qu'on aura jamais le temps (et l'argent) d'une vie pour tout découvrir. Les possibilités à travers le monde sont sans limite. Au l'aube de ma 100e plongée (!), le petit "tableau de chasse" est pourtant déjà sympa. La plongée m'a emmené de la Manche à la Méditerranée, de l'Atlantique aux Antilles, de la Mer Rouge au Pacifique. Un mini tour du monde sous marin déjà et peut être 5% des possibilités exploitées. Avec certaines plongées particulières dont je me souviens comme si c'était hier. Dans le désordre : La Gabinière, un aquarium naturel à deux pas de Porqueroles, l'obtention officiel du NIII par -54m de fond, la descente dans le bleu sur le Donator, une plongée en Manche en dérivante où j'ai strictement rien vu, pas même ma main tellement la visibilité était réduite, une plongée dans le port du Havre dans une eau glaciale remplie de méduses, carcasses de voiture et autres machines à laver, la trouvaille de cigales de mer au plafond d'une grotte par -45m de fond en Sicile, une plongée technique de 9min, le temps de faire une remontée assistée de -40m, une dérivante sur Panorama Reef en Egypte, avec sous les palmes un tombant de 200m en pleine mer, une danse improvisée avec un congre plasside de 2m dans une épave néozélandaise. Un beau parcours qui m'a amené avec mon binome préféré au top du plongeur autonome en quelques années et aux portes du monde de l'encadrement aujourd'hui (inch' hallah). Que l'aventure continue en tout cas avec plein de belles bulles encore.
La plongée, c'est la vie. Le reste n'est qu'intervalle de surface.