NIII @ Galeria

Ça y est, on y est. On est à la veille du stage technique en Corse pour présenter le NIII. Nous sommes 6 PNIII cette année. On prépare le brevet depuis septembre 2007, alors l'excitation d'en finir est bien là. Une semaine de plongées techniques à l'Incantu, dans le village de Galeria (nom évocateur pour ce séjour sportif), aux portes de la superbe réserve naturelle de Scandola.

Un club réputé pour son professionnalisme, une usine à brevets, que je connais bien pour y avoir passé mon NII il y a 2 ans. L'Incantu et Jo Vrijens, le maître des lieux, un ponte de la plongée technique française mais aussi Serge, l'indétronable patron du bar, un corse 200% pure souche. L'Incantu, c'est chaque semaine, à la belle saison, une centaine de plongeurs présentant des brevets allant du NI au MFII. Bref un passage quasi obligatoire pour un plongeur averti.

Après la qualification NITROX, le PSC1, le RIFAP, le théorique jeudi dernier, le stage technique est l'aboutissement de cette saison intensive. Le grand air et le grand bleu pendant une semaine, préssé d'un être. Loin de tout sauf de ce bleu, un environnement et une structure propice à la préparation d'un brevet. D'ici là bonnes bulles à tous pour cette dernière ligne droite.

Road to Bois d'Arcy

Voilà c'est signé. D'ici quelques semaines, je déménage sur Bois d'Arcy dans un F2 flambant neuf (résidence livrée il y a quelques mois), ça fait plaisir. Au passage merci le 1% logement. D'ici là, un peu de paperasse habituelle comme à chaque déménagement, quelques achats / aménagements à prévoir. Fini les trajets pour aller au boulot à pied par contre. Dur dur, la voiture va reprendre du service. Enfin le temps de trajet ne sera pas violent non plus. Et le plus important : petite crémaillère à suivre.

Hymne à la vie sous marine

Superbe. Inquiétant. Écoeurant. Attendrissant. Beaucoup de qualificatifs me viennent après le visionnage de "Skarkwater", un documentaire saisissant sur le requin, animal ayant passé les siècles mais pourtant mal connu.
Rob Stewart (rien avoir avec le rocker) y dresse un état de lieux de la situation à l'échelle du globe. On y apprend le massacre actuel des espèces (pour le trafic des ailerons essentiellement, soit disant aux vertues curatives). C'est terriblement efficace pour l'éveil des consciences et les images de la connerie humaine dans toute sa splendeur sautent au visage. Que dire aussi des superbes scènes sous marines filmées... Pour un plongeur averti et un amoureux du monde sous marin, quel régal! Les Galapagos et l'île Coco au Costa Rica, certainement les spots de plongée les plus recherchés au monde. On sort de là avec un sentiment fort : ça tourne plus très rond. Ces somptueuses images deviendront peut être des images d'archives pour les générations futures si rien ne bouge. Beaucoup de réalités mises au grand jour. Un film qui rend moins con peut être. "Durant ce film, 15.000 requins ont été pêchés"...

Made in Normandy

Petit week end normand toujours aussi agréable. Halte rouennaise vendredi soir, le temps de s'assurer que l'accueil est toujours aussi chaleureux, ça fait plaisir. Une tartiflette normande plus tard (remplacez le reblochon par le camembert, miam), en route pour la cote normande. Point d'arrivée : le Havre, classé à l'Unesco certes, mais toujours aussi moche, qui plus est sous une bonne pluie. Normal pour la Normandie me direz vous. Petit crochet au terminal pétrolier abandonné d'Antifer puis le grand classique : Etretat, notre étape d'un soir. Et entre temps, alors que l'on y croyait plus, le soleil est arrivé pour nous permettre la superbe balade en haut des célèbres falaises. C'est peut être la 5e fois que j'y montais mais ce site reste toujours aussi chouette. Par contre je n'avais jamais vu l'éclairage de nuit sur l'aiguille percée, superbe. Aller retour à Fécamp pour manger quelques crêpes sur les pontons. Coefficient de grande marée, sympa. L'interlude de beau temps n'aura duré que l'après midi. Pluie et grêle dans la nuit. Et même neige le lendemain. Neige en Normandie début avril : surprenant. Veulettes sur Mer, petite front de mer désertique puis St Valéry en Caux, notre dernière halte, où les goélands semblaient désespérés par la météo. Une bonne soupe de poissons et moules frites plus tard, retour sur Paris. Un bon bol d'air bien frais.