lundi 8 octobre 2007

Ce petit papier rose a un an

Je profites de la fête du CAB pour faire un petit bilan à la fin de cette saison de vol à voile. Ce petit papier rose dont je parle, c'est évidemment le brevet de pilote planeur obtenu en Septembre 2006. Ça ne parait rien mais ce papier est un sésame pour se donner des ailes. La discipline est magnifique : utiliser l'aérologie (mouvements de la masse d'air) et piloter sa machine au maximum de ses performances pour effectuer un vol sans moteur. J'ai donc mis en pratique cette belle théorie pour affiner mon pilotage et ma "lecture" de la masse d'air. Un saison à voler en solo, avec des gros flops lorsque je n'ai pas réussi "à tenir en l'air" mais aussi des souvenirs magnifiques dont un vol record personnel de 3h00, en s'éloignant au km 20 de l'aérodrome, un plaisir immense d'être là haut sans un bruit, à surfer sur la base d'un petit cumulus en faisant des ronds...


Pourtant cette saison laisse un goût un peu fade : tout d'abord parce que notre chef pilote se remet doucement d'un violent accident de moto mais, dans un tout autre registre, la raison est bien évidemment la météo qui ne nous a vraiment pas gâté et notre discipline en est largement tributaire. Saison de chiotte dirons certains anciens du club, je veux bien le croire. Du coup, les objectifs 2007 sont tous tombés à terre les uns après les autres : gain de 1000m d'altitude, circuit local de 50 km, formation campagne, vol local de 5h00, lâcher sur LS4 (monoplace performance), lâcher treuil et enfin emport passager. Rien de bien grave, je me suis aguerri et l'entame de la prochaine saison ne sera que meilleur. Et puis, on a volé et après tout c'est l'essentiel, c'est que l'on cherche tous au club! Et puis la saison se termine par un dernier vol épatant de découverte voltige.

2008 ? Et bien on prend les mêmes et on recommence avec en ligne de mire le lâcher sur LS4, et pourquoi pas un stage de découverte du vol en montagne au centre national de vol à voile de St Auban. D'ici là, on va essayer de se placer quelques vols moteur pour ne pas perdre la main pendant la période hivernale. De toute façon, il parait que c'est comme le vélo, ça revient vite...

If flying were the language of man, soaring will be its poetry.

3 commentaires:

Sophie a dit…

ohhh les beaux planeurs...

Gillou a dit…

Oui bah tu faisais moins la fiere quand tu étais dedans...

Sophie a dit…

même pas vrai!