mardi 18 décembre 2007

A nous le mélange

Nitrox. Un nom barbare pour quelque chose de relativement simple sur le principe et l'utilisation en plongée. Nitrox pour Nitrogen-Oxygen. La composition de l'air finalement, avec 20% de O2 et 80% de N2. La qualification Nitrox passée hier soir permet de plonger avec des proportions modifiées. Dans quel but ? Utiliser des mélanges suroxygénés (jusqu'à 40% de 02 pour le Nitrox élémentaire) pour réduire la saturation des tissus en N2 et ses effets narcotiques, le facteur limitant en plongée à l'air. Les avantages sont nombreux : sécurité accrue, temps de plongée plus long, fatigue moindre, paliers de décompression limités... Des avantages non négligeables par rapport à la plongée à l'air "standard", où la charge de l'organisme en N2 durant une semaine complète de plongée peut être lourde.

Mais l'utilisation de ce type de mélange en plongée génère quelques moins notamment un gros moins : une trop forte pression partielle en O2 dans le corps est toxique, c'est l'hyperoxie (crise nerveuse convulsive). La profondeur maximum lors de l'utilisation de ce genre de mélange est donc à connaître impérativement avant de plonger. D'où une planification de la plongée obligatoire. Le cours de hier soir nous a donc permis d'appréhender tout ça. C'était dommage de s'en passer parce que la qualification est relativement simple à acquérir et les bénéfices en plongée sont intéressants. D'autres mélanges existent, notamment le Trimix, mélange ternaire où l'on vient ajouter de l'helium aux proportions de N2 et O2 pour d'autres finalités (plongées profondes) mais ce n'était pas l'objet du cours d'hier...
Voilà, je crois que j'ai bien retenu la leçon. J'espère que mon résumé est tout aussi clair. A nous le mélange donc, n'est ce pas Laurent!