La France a beau sortir 30.000 ingénieurs par an (quand les USA en sortent 137.000, l'Inde 112.000 et la Chine pas moins de 350.000, bref...), le monde de l'ingénierie en France reste limité et il n'est pas rare de croiser professionnellement ou non des têtes connues.
Deux exemples totalement déconnectés cette semaine, le premier au sein de ma boite. Un ingénieur est arrivé en prestation pour supporter la charge sur un projet : un IFMA. Je lui demande rapidement s'il connaît un certain "Poulet" (surnom de promo) à l'IFMA que j'ai rencontré à l'Université en Nouvelle Zelande. Il me répond: "qui ne connaît pas Poulet à l'IFMA!". Parallèlement j'envoie un email à ce fameux Poulet maintenant sur Toulouse qui me répond "oui je connais très bien Schoumi". Connexion completed. Hier je me rends à l'assemblée annuelle du Groupement régional des Ingénieurs d'Ile de France (GR IdF) et, en plus des gens de ma promotion que je m'attendais à voir, au détour du buffet et des conférences, je croise Christophe, lui aussi rencontré durant mon séjour en Nouvelle Zélande il y a maintenant 3 ans. Des moments toujours aussi agréables.
Tout ce petit monde gravite autour de réseaux plus ou moins puissants, plus ou moins actifs, mais toujours d'une importance fondamentale. Certaines grandes écoles l'ont d'ailleurs intégré très tôt et l'entretienne aujourd'hui tant bien que mal à grand renfort de moyens humains et financiers. Maintenir ce sentiment d'appartenir à une petite voire grande famille. Il en va de la survie des écoles et plus largement de l'ingénierie française.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire