mardi 28 août 2007

Demain est un autre jour

Un petit post en forme de bilan car cette semaine est ma dernière semaine au poste que j'occupe depuis maintenant 2 ans tout pile. Je forme donc depuis un mois mon remplaçant en vue du changement intervenant début septembre. Mon 1er job, le plus dur à appréhender parait il, après on glisse sur des rails. Mouais, je veux bien le croire.

Sentiments partagés donc : le sentiment de laisser une multitude de dossiers ouverts, dont certains projets que l'on a vu naître et que l'on aurait aimé voir aboutir. Il parait que ça fait tout le temps ça. Mouais, je veux bien le croire. Sentiment de quitter un poste que je commençais (restons modeste) à bien maîtriser et ne plus me faire pigeonner comme à mes débuts. Savoir de quoi on parle, chose impossible en sortie d'école où l'on fait mine de savoir de quoi on parle... Et c'est là le plus gros malaise : sortir d'un poste bien maîtrisé, qui ne surprend plus, vers un poste nouveau que l'on croit connaître sans y être pour autant. Mais d'un autre coté, c'est bien cette routine qui s'installait qui commençait à peser. Bref sentiment confus et finalement assez banal dans telle circonstance mais c'est le 1er changement de fonction pour moi. Donc j'en découvre les rouages.

Enfin le poste que j'occuperai à partir de septembre concerne un périmètre beaucoup plus large et touche beaucoup plus d'acteurs internes et externes. L'ingénieur projet se doit d'être le garant technique du produit, de la page blanche (ou plutôt de l'écran blanc puisqu'on ne dessine plus rien sur la planche à dessin depuis des années) jusqu'à la mise en production pour la vie série et le suivi de cette vie série. Il centralise les infos de la qualité, des achats, du service commercial, de l'indus, des unités de production, du centre d'essais et doit composer avec toutes ces contraintes. Il est aussi l'interlocuteur technique pour les fournisseurs et pour le client. Un rôle pour le moins central et diversifié, très intéressant car proche de nombreux corps de métier mais pas forcement trivial, qui plus est au début. D'où quelques interrogations qui vont vite se dissiper. Nous serons 7 ingénieurs de ce type à se répartir la charge pour développer les nouveaux projets et suivre en production plus de 190 millions de pièces par an. Ça s'annonce challenging mais c'est le coté excitant de la chose.

Je suis content en tout cas que ma volonté d'évolution ait été positivement perçue et appliquée dans un court délai. Je ne regrette pas non plus ces 2 années passées à traiter de façon transversale une grande diversité d'études en simulation numérique structure et fluidique, qui m'ont donné je pense une bonne base dans l'appréhension de ces phénomènes physiques. Ces notions de conception mécanique me seront très utiles dans un futur très proche...

Suite des réjouissances au retour des vacances.

2 commentaires:

Olivier a dit…

Bienvenu dans le monde des chefs de porjet. Bon, OK, je me la pete un peu mais c'est pour dire que d'ici très peu de temps, tu seras très content du boulot que tu fais. C'est moins facile mais plus gratifiant aussi et plus complet.
Profite bien de tes vacances pour faire une vraie cassure. Les volcans, la mer, la bouffe et la boisson locale devraient facilement t'y aider.

Gillou a dit…

Wait & see.