mercredi 22 août 2007

Louis de Funès à Woodstock.

Un concours de circonstances impossible me direz vous. Et pourtant, ce titre en rapport avec les diffusions TV d’hier soir résume pas mal ma soirée à zapper entre ces 2 programmes, à savoir « Le Corniaud », le type de film culte qu’on nous repasse tous les ans pendant les grandes vacances ou à Noël et un reportage dénommé « Woodstock », retraçant l’histoire de cet énorme festival, le tout tourné caméra à l’épaule, avec images d’archives. J’ai donc passé ma soirée à enchaîner scènes cultes du Corniaud et Live monstrueux de Woodstock avec Joe Cocker, Jimi Hendrix, The Who, Crosby Stills & Nash notamment. Concept assez original.



Faut savoir que je suis fan inconditionnel de Louis de Funès. Sa filmographie est impressionnante, et ses duos avec Bourvil restent d’anthologie des dizaines d’années après. Je rate rarement ces passages télé même si je connais chaque scène du film. Au fond, il a jamais changé beaucoup de registre, restant dans un humour bien franchouillard (pas dans le sens péjoratif du terme) et dans le rôle du petit nerveux toujours énervé. Faut dire qu’il le tenait à la perfection ce rôle. Un monstre du cinéma français.


Le festival de Woodstock (et surtout son incroyable aura) m’a toujours fasciné. Il a eu lieu sur plusieurs jours en Août 1969 dans l’état de New York. Comment, sous une apparente organisation à l’arrache et plus que décontractée (on y buvait pas que du lait et on y fumait pas que de la gitane maïs visiblement), ils ont réussi à écrire certainement les plus belles pages du Rock ? Car à la base, les organisateurs n’avaient pas cette prétention évidemment : prévu à la base pour 40 000 personnes, il en a accueilli finalement plus de 450 000 ! Devant l’afflux de spectateurs et les embouteillages monstres, il a été décidé de rendre l’accès gratuit. Les problèmes logistiques étaient insurmontables (besoin en eau, nourriture...), les artistes ne pouvant accéder à la scène furent déposés en hélicoptère par l’armée. Impensable de nos jours. Et c’est probablement cette insouciance générale de la part des participants et des organisateurs complètement dépassés par l’ampleur de l’événement qui a fait de ce festival un succès monumental.
Des énormes festivals existent encore aujourd’hui, mais dans un cadre évidemment beaucoup plus réglementé et avec un coté business beaucoup plus apparent malheureusement. On peut citer néanmoins le festival de Glastonbury en Angleterre dont l’esprit initial reste le même et dont la programmation est impressionnante à chaque édition.

2 commentaires:

Mathieu a dit…

En effet avoir fait woodstock c'est une sacré carte de visite...

Unknown a dit…

Il y a eu une tentive de "revival" y'a pas si longtemps mais je crois me souvenir que ca a pas vraiment cartonné ...